Apparu en Chine, le nouveau coronavirus se propage rapidement dans le reste du monde. En Suisse, la population suit avec attention les directives du Conseil Fédéral. Fin février, il interdit les manifestations de plus de 1’000 personnes. Le 11 mars, le Tessin, durement touché, décrète l’état d’urgence.
Plusieurs structures telles que les écoles non obligatoires, les cinémas et les centres de sport ferment. Les restaurants restent ouverts, mais sous conditions. Deux jours plus tard, Berne annonce la fermeture de toutes les écoles dans le pays. Des services de garde sont proposés. L’armée déploie des centaines de militaires pour aider les cantons dans la lutte contre ce qui est entretemps devenu une pandémie.
Le 16 mars, la Suisse entière est en état d’urgence. Le pays se referme sur lui-même. Les établissements dont les prestations impliquent un contact rapproché avec la clientèle ferment. Les pharmacies, magasin d’alimentation, offices de poste et autres gares et stations-service restent accessibles. Des milliers de personnes se mettent au télé-travail.
C’est dans ce contexte général que j’ai eu l’idée de la série « Dans la peau de… ». L’idée est de s’intéresser aux « petites gens », de savoir comment ils vivent professionnellement et personnellement cette situation. Les interviews ont été réalisés fin mars et diffusé trois semaines plus tard sur Radio Chablais.
Voici notamment celui de Karine, une professeure de pilates et de yoga :
Une enseignante vaudoise pour les 7 et 8 H a également répondu à mes questions: